1 3 0 1 3 M A I R I E D E B A Y E N G H E M L E S S E N I N G H E M – E G L I S E S A I N T - M A R T I N
0 3 S E P T E M B R E 2 0 1 5 D O S S I E R T E C H N I Q U E : D I A G N O S T I C – G R A P H I Q U E – P H A S A G E T R A V A U X
D I A G N O S T I C T E C H N I Q U E
Nota : Ce diagnostic a été établi à partir d’un examen visuel sans investigations complémentaires par sondage.
L’Eglise Saint-Martin est implantée à une altitude de 70 m environ.
LA TOUR
MACONNERIE
A L’EXTERIEUR
La tour
La tour, très massive, de plan carrée, s’élève sur 23 m de pierre de taille. Elle est flanquée d’un contrefort orthogonal sur la façade Ouest. L’épaisseur des murs de 100 cm à la base est réduite successivement au niveau au-dessus des bandeaux de pierre aujourd’hui lacunaires. La hauteur d’assise de la flèche est de 35 cm environ sur 15cm ‘épaisseur. L’état général de la tour se résume à l’état altéré de la pierre et des reprises au ciment néfastes. On note des fissurations en façades Nord et Sud. La flèche en pierre est en très mauvais état. La balustrade et l’étanchéité du chemin de ronde sont à reprendre en totalité. L’absence des organes de rejaillissement a provoqué des dégradations consécutives essentiellement à l’effet du ruissellement de la pluie sur la maçonnerie. Sont altérés des éléments tels que les corniches, les glacis, le cordon formant larmier, les maçonneries de soubassement, le contrefort au droit des ressauts et sur les flancs. Les restaurations de ces éléments détériorés par le ruissellement sont essentiels car ils protègent l’état de la maçonnerie située à l’aplomb et en garantissent la stabilité. On note, en soubassement initialement en silex, de nombreuses reprises en maçonneries de briques, des placages d’enduits plus ou moins adhérents ou délabrés, des réparations inesthétiques et inadaptées au mortier. Les abat-sons sont à reprendre en totalité. Un cerclage a été posé dans les années 50 pour conforter la maçonnerie. Des vestiges anciens de corniches sont à conserver.
Le pignon Ouest
Le pignon est constitué majoritairement de maçonnerie de pierre de taille en assez tendre. Il a beaucoup souffert des agressions climatiques. Les wembergues sont particulièrement dégradées.
A L’INTERIEUR
Dans la tour
On note que le plancher du 1er niveau est constitué d’une voûte en pierre qui ne présente pas de désordre apparent. La maçonnerie des niveaux supérieurs est en bon état, quelques reprises au droit du bouchement de baie sont à prévoir. Les accès aux différents niveaux de planchers sont inexistants. Une échelle rapportée est le seul accès possible.
A R.T A R C H I T E C T E – 1 , Q U A I D E S S A L I N E S 6 2 5 0 0 S A I N T - O M E R - T E L : 0 3 . 2 1 . 3 8 . 4 2 . 9 8 - F A X : 0 3 . 2 1 . 9 8 . 6 5 . 2 6 – M A I L : C O N T A C T @ A R T A R C H I T E C T E . F R
EN RESUME
Même si les intempéries ont amené des dégradations parfois sévères des ouvrages de structure les plus exposés, la stabilité de l’édifice n’en a pas été altérée. Nota : Ce diagnostic a été établi à partir d’un examen visuel sans investigations complémentaires par sondage.
LA NEF ET LE CHOEUR
MACONNERIE
Les façades de la nef en pierre blanche sont homogènes. L’épaisseur des murs de briques de 100 cm sont en bonne état. Les désordres se situent au niveau des contreforts, des archivoltes, des piédroits et de la corniche. Néanmoins, un nettoyage et un rejointoiement est à prévoir. Quelques réparations sont à prévoir.
INTERIEUR
Dans la nef
On ne note pas des traces d’infiltration. Les voûtes d’ogives en pierre est en bon état, exception faite de traces de moisissures et de fissurations peu profondes. Une fissure importante de la voûte en pierre au droit de la tour à la jonction avec la nef. On constate que les murs sont très humides en pieds. La présence d’élément d’habillage en panneau de bois en sous-bassement peut dissimuler en partie des désordres. Les boiseries de sous-bassement ne sont pas ventilés. Une ventilation efficace est à prévoir. Il est à noter que le niveau intérieur de la nef est inférieur de 9.19 m.
Dans la tour
On note l’effet des infiltrations au niveau des dégradations. Des fissures importantes sont à réparer. Des bouchements d’anciennes baies sont à revoir et ou à réaliser. Des réparations de planchers bois et moyen d’accès jusqu’au beffroi de cloche sont à prévoir.
Dans le comble
Les lacunes de la couverture en ardoise sont visibles de même que les points d’infiltration sur la voûte de la nef au niveau de la première travée. Les désordres ont tous pour conséquences, à des degrés divers, l’apparition d’humidité dans le bâtiment.
Le sol et les murs
Le sol de la nef en dallage est en pierre noire. Il présente quelques déformations, lacunes et fissurations. Les emmarchements et le sol du chœur sont revêtus de marbre du Boulonnais. Les murs d’élévations enduits et peints ne présentent pas d’altération.
LES VITRAUX
Un examen des vitraux a été effectué. Les vitraux de la nef et du chœur ne nécessitent pas de restauration mais un nettoyage et une révision est à prévoir. Ces vitraux ne sont pas équipés de protections extérieures contre les projectiles.
CHARPENTE
La charpente de la sacristie n’est pas visible. Il n’existe pas de chemin d’accès aux combles de la nef ni du chœur ni platelage. Les charpentes du chœur et de la nef sont très difficile d’accès et le niveau sous comble très bas et deux niveaux sous faitage.
Comme nous l’avons précédemment indiqué, la charpente de la nef et la structure de la voûte date de 1860 et n’a pas été restauré depuis.
Les pieds de ferme ne sont pas visibles. Ces ouvrages ne peuvent être examinés sans déposer la couverture. D’autres investigations pourront être entreprises après la dépose des couvertures. On remarque aussi la présence d’insectes xylophages type vrillette.
La charpente du chœur est constituée de 2 fermes et de deux demi-fermes d’arêtier en chêne. La charpente de la nef est constituée de 5 fermes traditionnelles en chêne assemblées à entailles simples et doubles comportant comme le chœur entrait retroussé ou demi entrait avec un lien en fer plat, arbalétriers, poinçons, contre-fiches et jambes de force pour permettre le développement des voûtes en pierre.
La charpente de la nef est dépourvue de tirant. Des tirants permettraient de rétablir la liaison entre les pieds de ferme.
On remarque que les arbalétriers en chêne, en bon état visible. Les pannes ventrières sont constituées de bois de sections et natures homogène assemblées et sont en mauvais état. Les échantignolles permettant les fixations des pannes intermédiaires sont arrangés de pièces de calages. Les chevrons sont assemblés chevillés sur panne bois. Les chevrons et les voliges seront à remplacer. Des calages pour redresser la charpente seront à prévoir. Les pannes de ventre sont posées par le biais de jambes de forces servant d’échantignole. La faitière et quelques chevrons sont plus récents.
Il n’existe pas de chemin d’accès pour éviter de se déplacer sur les voûtes en pierre.
Un nettoyage des voûtes et des arases de maçonneries est à prévoir.
La charpente a subi des dégradations successives dues aux infiltrations d’eau.
La structure est cohérente et n’appelle pas d’observation en dehors de 30% de pièces de charpentes altérées à remplacer. Suite aux défauts des solins, la voute en pierre devrait être confortée et réparée dans sa première travée côté tour.
D’une façon générale, les éléments structurels de charpente du chœur sont en bon état, cohérents et à réparer en recherches.
COUVERTURE
Les couvertures sont en amiante ciment type « Eternit » de format 40x4 et date de 1950 environ. Elle est posée sur lattis. Seuls 28 m² d’ardoises subsistent depuis la campagne de réfection des couvertures de 1906 et sont raccordé aux ardoises Eternit par un raccord en plomb versant nord.. Les solins sont en mauvais état.
Les couvertures sont à revoir en totalité et à changer complétement. Un paratonnerre est à prévoir.
CHARPENTE COUVERTURE DE LA NEF
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RESEAU EP
Les eaux de pluie de la nef, du chœur et de la sacristie sont recueillies par des gouttières pendantes en zinc ½ rondes.
Elles s’évacuent par trois descentes d’eau pluviales
situées à l’Est de la sacristie et de part et d’autre de la nef.
L’ensemble des eaux de pluie après descentes rejette aux pieds de l’église. Les eaux de ruissellement ne sont pas canalisées. Aucun réseau de recueillement des eaux de pluie
n’est existant.
Le réseau EP devra être réalisé avant le démarrage des travaux et EN PRIORITE.
La couverture en ardoises 24x40 posées aux clous cuivre sur voliges est récente et n’appelle aucune observation.
La maçonnerie de brique rouge est en bon état. L’harmonie avec l’église sera à trouver par un badigeon sur les parties du soubassement en ciment. Les menuiseries sont en
bon état.
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LA SACRISTIE
